Des liens avec Sympho ? ♥

— Symphonie Celtique.
— 25 lunes.
— Femelle.
—Clan de l'Espoir Éternel.
— Lieutenante.

Toujours impassible et froide, tu as toujours été très difficile à cerner. Tu sembles constamment perdu dans tes rêves et ne t’impliques que très rarement dans les tâches qui te sont confiées. Tu aimes par-dessus tout te battre – c’est d’ailleurs le domaine dans lequel tu excelles le mieux – et ne louperais pour rien au monde une occasion de montrer à tous à quel point tu peux être puissante. Tu ne vas jamais vraiment vers les autres par peur d’être rejetée  et ne parle que très peu. Tu es une chatte d’un naturel très calme mais tu peux parfois répondre avec arrogance et prétention. Tu ne parles jamais de toi, tu détestes cela. Jamais tu ne voudrais que quelqu’un sache à quel point tu te haïs d’être aussi renfermée. Malgré tout, tu seras toujours prête à défendre ceux qui te sont chers.

Tu ouvrais pour la toute première fois les yeux sur le monde. Une fourrure sombre, était collé à ton museau et tu te demandais un instant ce que cela pouvait bien être. Tu dirigeais alors ton joli regard encore bleuté vers le visage rond de ta mère et un sentiment étrange parcouru ton corps minuscule.
Ta vie de chaton s’annonçait d’hors et déjà agréable, au côté de cette jolie chatte qui t’avait donné la vie quelques jours auparavant. Malheureusement, le temps passera bien trop vite, et jamais tu n’oublieras le triste jour où la maladie l’emportera à jamais loin de toi. A cette époque, tu étais déjà devenue une apprentie, fière et courageuse, mais cet événement allait bouleverser ton existence. Tu t’étais en effet promis de ne plus jamais t’attacher autant à quelqu’un. Tu pensais être maudite, prête à croire que tous ceux qui deviendraient important à tes yeux devraient cruellement disparaître. Ton père, ta mère, et tes frères t’avaient tous quitté… Tu ne voulais plus jamais ressentir cette immonde tristesse. Tu finiras par grandir et comprendras que la vie est faite de joies comme de tristesses et qu’un jour, ton tour viendra et tu rejoindras ses félins qui avaient tant compté pour toi. En attendant, tu es déterminé à faire de ton mieux pour défendre ton clan.

Voilà que les rayons chauds de l’astre lumineux commencent à réchauffer ton maigre corps aux côtes saillantes. Tu restes impassible : cette chaleur soudaine ne te plaît pas. Ton long pelage, aussi blanc que la neige exposée au soleil, fait joliment ressortir ton regard ambré, sinistre et tragique. Une longue cicatrice zèbre ton épaule, mais elle ne te fait plus souffrir depuis longtemps. Alors, tu te décides à étirer tes longues pattes, finement taillées pour la course et laisses tes muscles souples rouler sous ta fourrure, battant vivement l’air de ta longue queue ébouriffée. Tes oreilles, ton museau et tous tes traies, fins et gracieux, semblent avoir été parfaitement dessinées. Tu es splendide, malgré l’air lugubre qui danse dans ton regard.