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||| Ton chat ||| Noms : Petit Printemps - Nuage Printanier - Printemps Éphémère - Étoile Éphémère - Souvenir Éphémère - (Victoire Éphémère) Age (en lunes): 19 lunes ♫ Sexe: Femelle Clan: Flammes Ardentes du coup :$ Rang: Guerrière (quoi que, pour ça, je sais pas encore..)
||| Caractère ||| Printemps Éphémère est une chatte assez calme. Posée. Jamais stressée, jamais pressée. Plutôt pacifique, elle n'aime pas être contrôlée. Elle a elle même choisi son nom de guerrière, pour faire comprendre que tout à une fin. Même le Clan Suprême. Anti-Clan Suprêmienne, elle déteste par dessus tout les Hunger Games, mais après tout, qui les aime réellement, à part leurs créateurs ? Jamais elle ne s'énervera. C'est une créature étrange, préférant régler ses problèmes rapidement, mais sans en apporter des nouveaux. On peut la considérer comme une "hippie" car elle beaucoup le son du vent dans les feuilles des arbres, des vagues léchant le rivage et des oiseaux voletant dans le ciel. Mais ce qu'elle aime par dessus tout, c'est la liberté. Fille unique, elle s'est toujours sentie rejetée, seule. |
||| Histoire ||| Comme dans chaque vie, elle a vécu des expériences... Bizarres. Élevée par le guérisseur, elle a vécu parmi les plantes toute sa vie, mais son rêve a toujours été de devenir guerrière. Maintenant prise par le temps, elle rêve secrètement de prendre la place de celui qui l'a élevée. Voici comment elle a grandi, et vécu son enfance...
Respires.. Prouves que tu existes..
Dans le noir, une chatte souffle doucement, puis son rythme cardiaque accélère... Puis il redescend... Dans le silence, une voix se fait entendre... Une voix douce, protectrice.
-Magnifique dit-elle doucement.Tu t'en sors bien.. Continues..
Cette voix emplie de chaleur ne parvient tout de même pas à réconforter la jeune chatte, qui tente désespérément de sortir l'être minuscule qui l'habite. Alors qu'elle allait abandonner, un petit miaulement innocent se fait entendre. Le chat à ses côtés l'encourage encore, puis appuie minutieusement ses pattes sur le ventre rond de la femelle. La petite tête grise sort enfin et, soulagée, la chatte blanche tombe lourdement sur le sol.
-Félicitations, tu t'en est bien sortie.. dit alors la chaude voix.
Le chat gris à l'odeur médicinale s'approche du minuscule chaton gris et se met à le lécher. La mère, gisant sur le côté, ne bouge pas d'un poil, exténuée. Le matou roux, qui léchait jusqu'à présent le rejeton, se tourne vers elle, et lui dit d'une voix calme:
-Il est magnifique Liberté Dérisoire... Comment vas-tu l'appeler ?
Elle se tourne lourdement vers lui, et lui adresse un nom choisi par ses soins:
-Petit Printemps
Sur ces mots, le chaton se met doucement à miauler, et se traine vers le ventre de sa génitrice, tétant maintenant avidement. Le chat roux le regarde alors, les yeux empreints d'un amour éternel...
Aides.. Prouves que tu es sage..
Le petit chat gris a grandi, en 2 lunes.. Il mange à présent du gibier, et est presque devenu autonome. Ce n'est pas grâce à Liberté Dérisoire, qui n'est rien de plus qu'une génitrice. Même pas une mère. Tous les jours, depuis sa première lune, il, ou plutôt elle, rend visite au chat roux, qu'elle affectionne particulièrement. Il la salue avec son sourire et son calme héréditaire, toujours de bonne humeur. Il l'accueillit ce matin avec un:
-Bonjour Petit Printemps, où est passée ta mère ? Il faudrait que je m'entretienne quelques minutes avec elle... prononcé d'un ton chaud.
-Bonjour Feuille de Lierre ! Je pense qu'elle est partie chasser ce matin, car je me suis réveillée seule..
Il eu l'air perplexe, puis retrouve son sourire.
-Puisque tu es là, pourquoi ne pas m'aider à trier les feuilles ?
La petite femelle sautille à cette idée, puis se ressaisi. Le chat roux la guide alors sous un buisson de houx, tapissé de lierre. L'odeur des remèdes y est si forte que la tête de la jeune chatte se met à tourner. Sous les explications de Feuille de Lierre, la femelle grise se met à trier les feuilles, patiemment, minutieusement... Une fois son travail achevé, elle se tourne vers son guérisseur, qui la félicite chaudement:
-C'est parfait ! Merci beaucoup
Il lui adresse un sourire et se tourne brusquement vers l'entrée, où Liberté Dérisoire déboule, empreinte d'un étrange odeur de peur. Ils s'éloignent alors de Petit Printemps, qui passe près d'eux, rejoignant la sortie.
-Je vais partir... Loin... Maintenant...
Elle dresse alors l'oreille, et entend le guérisseur répliquer:
-Tu ne peux partir. Pas maintenant. 2 lunes. Attends 2 lunes.
Elle a juste le temps d'entendre sa mère soupirer, puis elle part. Elle sait que cela devait arriver. Mais pas si tôt. Elle ne veut pas. Ses petits pattes s'effondrent sous elle. Cette nuit, elle dormira dans la tanière du guérisseur, blottie contre lui...
Combat... Prouves que tu es courageuse...
-Nuage Printanier ! Derrière toi !
La jeune apprentie a juste le temps de se retourner qu'un poids lui tombe dessus. Elle griffe dans le vide et s'écroule. Du haut de ses 10 lunes, elle ne fait malheureusement pas le poids contre un guerrier expérimenté. Le Clan de la Montagne Escarpée avait attaqué le sien en début d'après midi, et dans la clairière, le combat fait rage. Partout où l'on passe, on croise du sang et des touffes de poils et les cris des guerriers enragés montent haut dans le ciel. Le guerrier sur son dos, elle se roule sur le sol, parvenant tant bien que mal à déloger son adversaire. En le voyant, elle devine qu'il est guerrier depuis peu, car son excitation le trahit, faute à ses membres flageolants. Elle se jette férocement sur lui, le griffe, le mord... Il s'écroule au sol. Elle lui griffe une dernière fois le museau, puis se relance dans la bataille. Elle fait ainsi face à nombre de ses adversaires, et le Clan des Flammes Ardentes gagne la bataille, grâce à la connaissance du terrain. Le combat pourtant gagné d'avance réchauffe les cœurs de ses camarades. Les guerriers de la Montagne Escarpée de demandent rien de plus et partent en courant dans la forêt. Parmi les corps blessés, elle reconnait celui de sa mère. Non, pas dans son Clan, dans le Clan adverse, qui avait mené une bataille sans raison. Elle croise le regard du guérisseur, qui la regarde, désolé. Elle le rejoint et enfouit son museau dans son pelage roux. Feuille de Lierre se fait maintenant vieux, et elle craint la mort de celui qu'elle aime le plus. Elle ne veux pas perdre celui qui l'a élevée. Celui qui l'a nourrit. Celui qui l'a aimée... Elle a peur, elle pleure. Il lui dit que tout va bien se passer, qu'il est immortel. Il rigole. Pas elle.
Connais la mort... Prouves que tu persistes à vivre...
-NON !! Tu n'as pas le droit !! Pas le droit de me laisser !! Tu comprends ?!
Elle pleure, elle s'effondre, elle crie, elle prie... Mais rien n'y fait... Celui qu'elle aime est parti, et plus jamais il ne reviendra.. Elle regarde le ciel, les yeux embués de larmes... Une rage sans fin se fait sentir dans son cœur, mais elle résiste. Pour lui. Pour elle. Le pelage roux de celui qu'elle prenait pour son père git à ses pattes. Elle l'entend alors respirer. Elle le sent, son odeur lui envahit les narines. Il n'est pas mort ! Ou du moins pas encore. Elle a encore tellement de choses à lui dire... Mais elle ne dit rien. Elle se contente de s'allonger à ses côtés. La jeune apprentie téméraire est devenue une guerrière fragile. Dans la douce brise de la nuit, elle n'entend plus que le souffle de son guérisseur, qui fait légèrement danser ses poils. Elle entend alors la voix douce et calme du chat roux:
-Ta mère est morte, le sais-tu ? elle acquiesce d'un signe de tête. Il poursuit: Peut-être que te le dire maintenant paraît étrange, mais, c'est moi, ton père.. elle ne paraît pas étonnée.
Depuis le début, elle sait. Au fond de son cœur, elle l’espérait. Elle se tourne vers son père, qui lâche un dernier soupir:
-Je t'aime, mon ange. Deviens forte,habile.. Rends moi fier de toi.
Malgré le fait qu'il est sur le pas de la mort, il garde en lui ce calme apaisant, ce ton habituel. Elle voudrait lui qu'elle l'aime, le crier, mais les matinées passées ensembles n'ont rien pu faire... Les moment passés à rigoler lui manquent à présent. Elle voudrait repartir courir dans les bois avec lui, sentir sa douce odeur à ses côtés, entendre sa voix apaisante et voir son visage si joyeux. La chaleur qui enveloppait son corps a maintenant disparu, laissant place à la froideur du marbre. Une dernière larme coule sur sa joue, puis elle s'endort.
Après la mort de son père, Printemps Éphémère s'est juré de lui ressembler, et tient encore sa promesse...
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