Onde Chantante P'tit nouveau
Surnom : Kau Messages : 18 Date d'inscription : 14/10/2014
Votre chat Âge du félin: 8 Lunes Barre de vie: (185/200) Hunger Games:
| Sujet: Onde Chantante | La vie est belle. Elle est juste gâchée par cette foutue mort qui la menace sans cesse. Mar 14 Oct - 20:11 | |
| Identité Noms : Petite Onde. Nuage d'Onde. Onde Chantante.
Age (en lunes) : 14 Lunes.
Sexe : Femelle.
Clan : du Torrent Étoilé.
Rang : Guérisseuse.
CaractèreCe que je suis.. « On me trouve mignonne, serviable, gentille et douce... Enfin ! Je pourrais continuer avec des tonnes et des tonnes de compliments jusqu'au coucher du jour. Ce que vous venez de lire peut bien s'avérer vrai. Car ce sont les autres qui parlent. Pourquoi les croire ? Je n'ai jamais cru personne, de toutes façons. Enfin, presque personne. J'ai tendance à me méfier des autres, pourquoi ? Parce que, dans la vie, tout le monde n'est ni méchant, ni gentil, et nous ne connaissons jamais les vraies intentions de quelqu'un. Et cela est bien vrai, même - enfin, surtout - pour moi.
Au fil du temps, je me suis enfermée en moi-même, n'écoutant que mon instinct, ou écoutant ceux... Que mon instinct a choisi d'écouter. Enfermée depuis toute petite dans mes convictions, mes pensées, j'ai rarement eu l'idée de m'ouvrir aux autres. Et je m'en suis rendu compte très vite, car, en effet, j'ai décidé d'y remédier. À mes six lunes, je me suis reprise en patte, choisissant en même temps la voie de guérisseuse. Décidant d'effacer la chatte timide et muette que j'étais, je me suis ouverte. Mais je n'est jamais été de nature entreprenante, alors, bien vite, ma vraie personnalité m'a rattrapée. J'étais devenue une chatte timide, s'efforçant d'être gentille, qui passait sûrement pour fayote. J'étais très sensible, je me vexais rapidement, et, souvent, il me prenait de passer ma colère sur les plus faibles, et je passais pour sadique.
Aujourd'hui, un peu de tout cela m'est resté. Je reste très ironique, car j'aime faire rire les autres, donner bonne impression, et imposer ma place. Je reste assez timide lorsqu'on commence à devenir intime, mais malgré cela, j'essaye de toujours raviver la flamme qui est en chacun de nous, en redonnant le sourire, en étant mignonne, serviable, gentille et douce. Ce qui fait que, souvent, je reste plongée dans mes pensées, seule. À me demander ma place. Qui suis-je vraiment ? Est-ce que je sais si je suis un être timide et ne l'acceptant pas en étant fayote, ou alors vraiment espiègle, qui se donne un air vulnérable pour se faire remarquer ? ...
Passant outre mes réflexions, montrant ainsi que je suis de nature à souvent réfléchir, à me plonger dans des réflexions, ce qui, disons, n'est pas mal, pour parler du fait que j'aime perfectionner les choses. La vie n'est pas toujours facile, alors autant bien faire le peu de choses que l'on peut faire. J'aime toujours ajouter toujours une petite touche à mon boulot, toujours ajouter mon grain de sel partout.
Je finirais en énumérant les adjectifs qui me cerneraient le plus ; sensible, perfectionniste, faussement espiègle, réfléchie, un tant soi peu rêveuse. Quand bien même vous ne me cerneriez toujours pas... Je ne peux dire qu'une chose ; rencontrez-moi pour me connaître... Qui vivra, verra ! »
PhysiqueCe à quoi je ressemble.. À chaque place sa chose. À chaque caractère son visage. Ce n'est pas vrai, n'est-ce pas ? Enfin, personnellement, je n'en crois rien. Même s'il faut dire que chez moi, c'est entièrement vrai. Mon physique n'est sûrement pas le plus élaboré, le plus beau, le plus attirant, le plus enviant, mais c'est le mien. Alors je vais m'attarder à vous le décrire.
Ma p'tite bouille d'ange. Celle qui fait dire de tous que je suis gentille, mignonne, avant même qu'ils me connaissent. Souvent, j'ai su jouer de mes grands yeux parfaitement ronds, de mon regard vert clair perçant, de mon museau rose ridiculement petit et éclatant, de mes longues moustaches. Même adulte, je conserve cette expression attendrissante, qui m'offre du charme enfantin, et me permet de toujours surprendre, encore et encore. Je n'aime pas spécialement qu'on me prenne en pitié, mais lorsque je suis dans le besoin, je sais en user habilement.
Le reste, maintenant. Mon corps plutôt est plutôt fin, ce qui me rend agile, rapide. Il est dissimulé sous mon pelage relativement garni. Il n'est pas spécialement long, mais il est très doux... Les poils sont fins l'été, épais l'hiver, je ne l'échangerais jamais pour ça. Oh, si, je m'en passerais bien tout de même... Car j'ai un pelage blanc comme neige. Pas une seule tache de gris sur ce manteau d'hiver. Pas un seul poil plus sombre que le précédent. Et ça, c'est très pratique l'hiver. Enfin en temps de neiges. C'est-à-dire... Juste une partie de l'année. Le reste du temps, on ne voit que moi. Moi, tache blanche au milieu du sombre de la forêt, du détachement bleu du ciel, du terne de la pierre, visible par tous, partout. J'arrive bien évidemment à ruser. Par exemple en me roulant dans la poussière, dans la terre. Je suis sale, mais au moins, plus en sûreté. Mais comme ça ne marche pas toujours, j'arrive très souvent au point de me damner en me hurlant dessus, en regrettant d'avoir ce teint.
Mon corps a beau être agile, rapide, pouvant se glisser partout, je ne suis pas très endurante, ni forte. J'arrive tout de même à courir un certain temps sans m'arrêter à vitesse relativement élevée, mais je n'ai pas de plaisir à courir. Courir ne me sert qu'à fuir, par à être fuit. Je préfère user de mes pattes fines et douces, à trier les plantes, toucher les autres, les apaiser d'un bout de coussinets. Au combat, ce n'est guère mieux. J'ai toujours préféré la stratégie, passer par derrière, déséquilibrer, que de taper comme un bourrin. Mon corps est totalement fait pour cela, c'est vrai, je ne survivrais jamais à un corps-à-corps avec mon fin squelette fragile et mes pattes délicates.
HistoireCes souvenirs qui font de moi ce que je suis.. Elle était morte. Morte en me donnant la vie. Elle mourrait de fin. Et m'avoir en plus... Ça lui remplissait le ventre, mais pas comme elle devait l'espérer. Me donner naissance avait été dur. Et combattre la faim qui lui collait au pelage comme une sangsue était un obstacle bien plus tenace encore. On peut donc ainsi dire que je ne suis pas née dans la joie. Ma mère, en sang près de moi, mon père, parti depuis longtemps vers le Clan des Astres du Passé, et cette guérisseuse. Elle. Celle qui m'a libéré. Celle qui a brisé les barreaux de ma cage alors que ne faisais que les griffer. Je me suis déjà forcée à ne croire qu'en son nom, Chant des Fées, depuis longtemps. Mais je me souviens d'une chose ; sa voix. Apaisante, douce. C'était... La première voix que j'ai entendu de ma vie.
Tout cela remonte à plus de trois saisons. C'était une Saison Froide des plus rudes. La faim errait ici, entre les tanières du Torrent Étoilé, comme un fantôme silencieux, un meurtrier qui frappe sans crier gare. Je ne sais plus qui occupait quel poste. Mais je me souviens avoir vu le jour dans cette pouponnière à l'odeur lactée, apaisante. Les reines autour de nous chuchotaient, suspicieuses, tandis que j'émergeais dans la vie. La guérisseuse gardait l'œil figé sur moi, tandis que ma mère nous quittait. Après, tout fut flou. Lorsque je me réveillais, tantôt j'étais dans la tanière de la guérisseuse, tantôt dans la pouponnière, allaitée par une reine dont je ne connaissais rien. Ce n'est que, lorsque j'ouvris les yeux et commençai à parler, que je compris que cette chatte n'était pas ma mère. Juste une substitutrice.
J'ai ainsi grandi, vivant péniblement de lait et d'histoires d'antan. Ma pseudo-mère s'occupait bien de moi, préférant tout de même ses propres petits. Elle me contait l'histoire des ancêtres, du Clan ou encore des Hunger Games. Lorsque la faim tenaillait le Clan, elle nourrissait mieux mes beaux-frères, c'est bien normal. Alors quand elle me poussait du bout de la patte, feulant un ordre, je m'en allais, sans sourciller, vers la tanière de la guérisseuse. Ce métier ne m’intéressait guère, à cette époque. Je venais juste voir la chatte à la douce voix. Je m'asseyais près d'elle, observant curieusement sans un mot ce qu'elle faisait. Elle me souriait, le visage déformé par la faim et le froid, me léchait le sommet de la tête, puis je m'en allais, le sourire revenu.
Je revenais de plus en plus souvent la voir. Elle me parlait, et un jour, je commençais à franchir ma timidité. Elle continuait de me sourire. Elle me réconfortait, qu'il neigeait, qu'il pleuvait, elle trouvait toujours le moyen de me réconforter. Et de plus, plus je grandissais, plus je me questionnais. J'aimais beaucoup Chant des Fées. Et je n'étais pas fière de mon corps.
Vint mon baptême, à moi et mes frères adoptifs. Le plus fort, costaud, passa en premier. La fierté de ma "mère". Le second. Le troisième. Puis vint mon tour. Je me suis levée. J'ai jeté un œil à Chant des Fées. Et mon instinct a parlé. « Je désire... Devenir apprentie guérisseuse. » Le chef a concerté son lieutenant du regard. Chant des Fées fut surprise, et ravie. Petite Onde était devenue Nuage d'Onde. L'apprentie guérisseuse du Clan du Torrent Étoilé. J'en étais fière. Tellement fière.
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La vie a longtemps continué, sans changer. La famine venait nous voir régulièrement. Les autres autour de moi fulminaient du Clan Suprême, et moi, j'étais bien contente d'échapper à l'entraînement et aux proies offertes. Je me rapprochais de Chant des Fées, et découvrait que, malgré tout, j'adorais le métier de guérisseur. J'apprenais vite et faisait sa fierté. Je l'adorais. Elle m'adorait. C'était une relation fusionnelle. Tellement fusionnelle.
Je devins une jolie chatte, au pelage blanc écarlate. Je grandissais et rendait Chant des Fées fière de jour en jour. J'en oubliais la famine, les Jeux, les tensions... rien ne comptait plus que mon "métier".
Un soir, un soir comme les autres, on allait se coucher avec Chant des Fées. La journée avait été dure - une escarmouche avait eu lieu et un chaton était tombé malade -, mais nous avions bien bossé. Je m'étais écroulée sur mon lit de mousse, et Chant des Fées m'imita bientôt. Nous nous regardâmes, ainsi couchées, face à face. « Je suis fière de toi... » Murmura mon mentor. Sa voix était rauque, son souffle tiède. Je m'inquiétai aussitôt. « Bientôt... Tu pourras obtenir ton nom complet. Oh oui. Plus tôt que tu ne le penses... » J'aurais bien aimé la remercier, crier de joie, mais je ne pouvais me concentrer que sur le ton de sa voix. Elle n'allait pas bien.
Le lendemain, mes craintes se sont apaisées. Chant des Fées allait très bien. J'avais dû me faire de stupides illusions. Dès que je fus levée, je me dirigeai vers la pouponnière, où était le chaton malade. Le pauvre, pensais-je tout le temps. Il venait de naître quelques jours auparavant, et il connaissait déjà les misères de la vie. Il allait très bien. Étrange. Il était au bord de la mort, la veille ! J'allais trouver Chant des Fées. Elle cueillait des plantes dans la plaine. Je lui expliquais la situation. Nous rentrâmes à la pouponnière en quatrième vitesse, et lorsqu'on arriva, il était déjà trop tard. Le chaton gisait, inerte. Non... Je ramassais doucement son corps, et commença la veillée, le deuil, et tout ce qu'il s'en suivit. Je me sentais terriblement coupable.
Mais ce n'était rien comparé à ce qui allait arriver. Le lendemain, lorsque je me réveillai, l'odeur de la mort m'emplis la truffe. J'ouvris les yeux. Mon cœur s'arrêta. Chant des Fées... Était morte. Je me souviens avoir pleuré, pleuré, pleuré sans m'arrêter. Je savais qu'elle était partie, partie à cause de la maladie du chaton, pourtant... Je ne pouvais m'y résigner.
Elle était morte. Et je me retrouvais seule. Je me devais d'avancer, pour moi, pour le Clan. Bientôt, j'essuyai ma peine. Petit à petit. Mais je ne pouvais pas dormir une nuit sans penser à elle. Mon baptême se passa comme dans une illusion. Lorsqu'on me demanda pour le nom, je lançai sans lever les yeux du sol : « Chant... »
C'est donc Onde Chantante qui me fut attribuée. J'avais dix lunes à cette instant. Aujourd'hui... J'en ai quatorze. Et j'ai complètement tourné la page, j'ai repris goût à la vie. Je pense qu'au présent, enfin, j'essaye. Ma mission ne fait que commencer. »
Joueur Prénom : Wendy
Age : 12 ans
Surnom : Kau
Comment avez-vous connu le forum ? Je sais plus x) En tous cas je peux dire que c'est moi qui a demandé le parto avec NG/LGDT :3
Comment le trouvez-vous ? EXCELLENT **
Code du règlement : Z'lai mangé. fallait pas? ~Winter
Vous êtes-vous recensé ? Viens de le faire :3
(c) Never-Utopia
Dernière édition par Onde Chantante le Mer 15 Oct - 15:15, édité 3 fois | |
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