(L1) ... Et puisse le sort vous être favorable !

L

orsque ce matin j'ai ouvert les yeux, j'avais sentis que quelque chose était n'était pas normal.Je ne saurais comment l'expliquer.Il y avais dans l'air une étrange odeur, l'odeur de la peur, la peur des Hunger Games.C'était une cercle prévisible, les Lunes Sanglantes, les tributs, la mort.Prévisible mais cependant toujours aussi dangereux et térrible.Je n'avais jamais compris pourquoi le Clan Suprême tenait à organiser ces jeux sordides.Je n'y voyais aucune utilité, ils ne servent qu'a instiguer le peur au sein des Clans.Peut être que comme cela ils cherchent à nous tenir sous contrôl, afin de tout prévoir, tout prédire.Ces chats appartenant au Clan Suprême recherche le pouvoir ils sont près à écraser tout obstacle second, nous faisont parti de ses obstacles indésirables.Mais la vie m'est toujours apparue comme ça, avec ces jeux, cette peur, mais également cet espoir, celui qui brûle dans le coeur de chaque chat, celui qui nous permet de tenir.Toujours.Peut être que pour moi, cette lueur d'espoir est encore plus importante, puisque je me dois de lutter aussi contre cette bète, cette partie sombre de moi même, ou je ne sais pa trop quoi.Je suis constament sur mes gardes, il ne faut en aucun cas que je perde le contrôl, les conséquences en seraient désastreuses.Mais ce n'était pas le moment pour penser à des choses pareilles.En fait c'était le moment de ne penser à rien.
Tout mon Clan c'était rassemblé autour des envoyés du Clan Suprême, je ne voulais même pas tourner la tête vers eux, pourquoi aurais-je du leur faire l'honneur de mon regard?Ils ne le méritent en aucune façon.La cérémonie se serait déroulée comme d'habitude, deux camarades qui partent, les pleurs, les cris.Mais aujourd'hui, tout allé être très différent pour tout le monde.Coeur de Forêt était le premier tribut de notre Clan.Je ne le connaissais pas plus que cela, mais voir un chat partir vers une mort certaine ou presque était toujours déplaisant.Mais la vie m'en avait fait voir de toute les couleurs, la mort était mon quotidien, c'est triste à dire, mais elle est même devenue une compagne, à laquelle on s'abitue, et même avec laquelle on prend plaisir.Un frisson me parcouru l'échine, mes pensées s'égaraient, mais je me rend compte que je dis vrai, et cela commençe à me faire peur.Je ne sais plus si c'est la chose, ou moi qui éprouve certain sentiments, comment résister a quelque chose qui s'empare de vous de la manière la plus incidieuse possible, par les sentiments.Je n'écoutais plus la cérémonie, à quoi bon?Mais d'un coup, un éclair d'exitation me traversa.La bète commençée à sortir.Je compris soudain la raison de cet agitation soudaine.J'allais participer au Hunger Games.Mon nom avais était tiré au sort.Jamais je n'avais imaginé qu'un jour cela m'arriverais.Mais à présent tout était clair, ce sentiment étrange depuis ce matin c'était ça!Elle l'avait sentit depuis le début, que j'allais participer, et surtout que j'allais devoir tuer.C'était ce dernier point qui l'intéréssait.Ell savait que si je me retrouvait dans l'arène, je risquais fortement de faire appel à elle.Et bien elle avait raison, mais pas tout à fait.Puisque j'avais bel et bien l'intention de lui laisser le contrôl, mais en partie seulement, il allais falloir que j'arrive a composer.Rester moi même tout en lui laissant le champ libre.En fait je ne sais pas si c'est possible.Puisque cela impliquerais que nous soyons deux dans le même corp, d'habitude, lorsqu'elle parvient a briser mes défences, je suis relégué plus loin dans mon esprit, mais la si je veux garder un champ d'action, il alleait falloir être toute les deux sur le même pied d'estale.Un frisson me parcouru.Certain dure mal l'interpréter.Je n'avais pas forçément peur des jeux, mon plus grand défi serait de rester moi même, et je sais que j'y parviendrait.Mais au pris de quelles souffrances?
Tous les regards étaient tournés vers moi.Tous m'observaient avec un air soulagé.C'était moi, la petite apprentie qui ne cause que des problèmes, qui depuis toujours inspire la crainte, qui allée participer au Hunger Games.Aucun, exèpté une toute petite poignée, allé me regrétter.Il ne m'avaient jamais compris, et je ne leur en veux pas, ils n'auraient jamais pu.Aucun d'eux dois supporter ce que je vis.
Je commençais a m'avançer des chats du Clan Suprême, je n'ai pas seulement retenu leurs noms.Je sentais tout les regards peser sur moi.Mais plus rien n'avais d'importance à présent.Je ne devais penser qu'a moi, et a moi seule.Tout oublier, et devenir une autre.
Le présentateur semblait surpris.Je sais très bien pourquoi, il s'attendait a ce que j'ai peur, que je cri, ou que je pleure.Mais je ne lui donerais en aucun cas la satisfaction de tout cela.
Je vint me planter façe a lui, je restais une seconde pas plus.Mais j'eu le temps de lui faire passer beaucoup de choses, a travers un regard.
"Tu vois?Tu te crois fort, mais en réalité tu n'est rien.J'ai peur, mais je ne te l'avourais jamais, puisque je n'ai pas peur de ce que tu crois.Tu ne contrôles plus rien.Cette lueur d'espoir que je sent battre dans mon coeur, et que je vois éteinte dans le tien, et bien je sais qu'elle me portera haut.Jamais je ne baisserais les bras, jamais.Je ne suis pas celle que tu crois.Je ne m'abaisserais pas a vos règles, du moins pas dans votre sens.Pous toujours et a jamais je resterais moi même."
J'ai fait mon choix, et c'est celui de la victoire.Une flamme étrange brille dans mon regard, celle de l'espoir, mais de la rage.Je vais leur montrer à tous que depuis le début ils se trompent sur moi.Mon Clan sera fièr de mon parcourt.Tous finiront par comprendre.

Crédit by Lune.

J

e ne laissai pas le regard impassible de mon interlocuteur me troubler, je sais très bien qu'il à compris le message que j'avais à lui faire passer.Et cela me suffit, il verra de quoi je suis capable, il regrettera...
Comment décrire les sentiments qui se succédèrent alors?C'est tout simplement impossible avec de simple mots, l'exitation de la bête, ma pointe de peur, mais mon inébranlable détermination qui prenait le dessus sur toute les autre sensations.Je sais que jamais je ne baisserais les bras, et cette simple certitude, puisque s'en est une, me portera très haut, je le sais, je le sent.
Son discour achevé, le "chat" invita le Clan à venir faire des adieu au deux condamné.
Condamné?
Noon, c'est leur mot, pas le mien, les combatants, ou les désignés, mais pas les "condamnés", je ne le suis pas.Et tous s'en rendrons très vite compte.Parmis la foule je cherche du regard ma mère et mon frère, ils s'approchent, s'apprentent à parler.Je vois déjà un flot de parole arriver, des paroles inutiles, mais je les laisse faire.Si cela peut les réconforter, pourquoi pas?Mais je pense qu'ils ont compris.Ils s'éloingnent à ma demande, pourquoi faire durer des adieux douloureux?Je les retrouveraient un jour, très vite, ou bien dans une autre vie.Mais nous serons de nouveau réunis, ensemble.Je secoue la tête, inutile de me faire encore plus de mal, je dois ne penser qu'a moi, et à moi seule.J'aperçois la douce fourure d'Etoile de Miel, mon mentor.Elle s'aproche de Coeur de Forêt, je n'écoute pas ces paroles, elles ne me sont pas destinées.Lorsqu'elle s'approche de moi, je réffrene une irréprésible envie de mettre mon museau dans son pelage, je dois me montrer forte, ne pas faiblir, surtout devant les quelques personnes que j'aime.Pour elles, je dois me montrer forte.

-Tu peux y arriver, tu es déjà bien avancée dans ton apprentissage, tu es douée ! Tu sais chasser, te battre... Et tu peux te cacher !

Je savais tout cela, mais me l'entendre affirmé par mon mentor était rassurant, j'aurais voulu me laisser aller contre elle, lui hurler, ou lui chuchoter qu'elle importance, tout mon désaroi intérieur, toute ma peur depuis toujours présente.Elle me léchait l'oreille, tendrement, comme si c'était la dernière fois.Je réprimé un mouvement de recul, elle l'aurait mal interprétait, et lui aurait fait de la peine.Je sentit sur ces dernière phrases une note de panique, elle ne parvenait de toute évidence plus à afficher sa mine impassible.Voir mon mentor telle qu'elle est en réalité me fit plus plaisir que toute les phrases du monde.J'avais déjà eu, à plusieurs reprises, l'occasion de voir le vrai visage de Miel, je la connaissais sans doute mieu que quiconque.

-Tu dois gagner. Pour moi, pour le clan pour tout ceux qui t'aiment. Pense à nous dans l'arène, fais toi de bon alliés et utilise ton intelligence, tu reviendras saine et sauve. Le clan des Astres du Passé ne te laissera pas mourir...

Elle ne parvenait pas à endiguer le flot continue de paroles.Elles s'écoulaient, encore et encore, jusqu'à ce que Etoile de Miel se stoppe.Elle me jeta un regard qui portait tout l'amour du monde, elle m'encouragé de part ce regard, bien plus que toute les accolades de mes camarades, bien plus que tout.Dans les pires moments, je sais que je pourrais me raccorcher à ce regard, personne ne pourra jamais me l'enlever, jamais.
Elle recula de quelques pas,

-Je crois en toi... Et je t'aime.

Mon coeur fait un bont prodigieux dans ma poitrine, je ne la décevrait pas, elle ne croira pas en moi pour rien.Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour la rendre fière de moi.Je n'avait pas eu le temps de lui dire quoi que ce soit, et c'est aussi bien comme cela.De tout manière, elle sait ce que je ressent pour elle, elle l'a toujours su.Je l'aime, plus que personne, elle est la seule à réellement me connaitre, la seule qui est jamais vraiment cru en moi, la seule, qui pourra avoir le pouvoir de me porter vers cette victoire, celle que j'entrevoie au pris de toute ces souffrances, mais que j'entrevoie quand même...

Crédit by Lune.

L

orsque la fourure de Miel disparue entre les rochers abritant sa tanière, je sent quelqu'un s'approcher, à l'odeur je reconnais Nuage du Démon, mon meilleur ami, mais bien plus que cela, mon confident, celui qui me connait peut être aussi bien que Miel, qui connait tout les détails de mon histoire.Nous sommes tout deux tellement différents...Je me suis demandé comment nous pouvions être amis.Mais je pense que se sont justement nos différences qui nous ont rapprochées.Nous sommes vraiment inséparable, mais si une dispute éclate entre nous elle est aussi violente que courte.Néanmoins il est rare qu'on en vienne au patte, rare mais pas impossible.Il reste cependant mon ami le plus fidèle, et le seul que j'ai .
Il représente énormémant pour moi, j'espère qu'il en a conscience.
Je remarque que ces yeux sont voilé de larmes, je tente de me retenir mais n'y parvint pas, laissant toute mes larmes s'écouler elles aussi, se mélant à celle de Démon.

- Que l'on perde ou que l'on gagne participé aux Hungers Games est un honneur. Et puis tu vas rencontré le Clan Suprême. Tu as de la chance. Survivre c'est dans tes gênes.

Je n'étais pas forcément d'accord avec lui, mais j'étais habitué à cette adoration plus qu'étrange, je ne sais pas ce qu'elle cahce, peut être une souffrance aussi douloureuse que la mienneNCependant il n'en parler jamais.Je ne sais pas ce que cette passion cache en réalité, et je me jure en cet instant, que si je ressort vivante des épreuves qui m'attendent, je découvrirais ce que cache mon ami.
Il me sourit, puis se plaqua contre moi.

- Fait attention quand même. Durant mes longues années de passion j'ai appis que les organisateurs pouvaient être sadiques et les piéges nombreux. Et c'est ça qui fait que j'adore ça. Bref la chance c'est pour les nuls. Force le destin et use de ruse. Je te fais confiance pour ça...

J'avais la gorge trop nouée pour pouvoir lui répondre, cependant j'aurais voulu rester la, l'éternité avec lui, ici et maintenant, je ne me suis jamais sentis aussi loin mais en même temps aussi proche de lui.Les gardes sont arrivé, ils voulurent m'enpoigner pour m'éloingner peut être pour toujours de Démon et  de mon Clan.Mais je leur échappé, même si j'avais conscience qu'ils ne tarderaient pas à me ratrapper.Je me précipité vers Démon, et enfoui mon museau dans sa fourure, je respirais une dernière fois son odeur avans de me sentir soulevé en l'air, je me débattais bien inutilement, je hurlais des insultes, mais rien n'y faisait, je devais me résoudre, depuis le début je savais que toute tentative serait vaine, mais je me devais de tout tenter.
Je n'entendit pas la dernière phrase de mon ami, j'étais déjà trop loin.Mais au travers d'un regard, je lui faisais passé tout mon amour, il était mon seul ami, je ne voulais pas le perdre, cependant je le voyais déjà s'éloingner...
Mais il aura toujours une place dans mon coeur, et cela personne, je dis bien personne ,ne pourra jamais me l'enlever.
Je lui jettais un ultime regard avant de sombrer, dans le néant.




Crédit by Lune.