Une galerie de fictions

Salut, je me suis lancée dans l'écriture d'une fiction. J'espère que ça vous plaira ! 



J'avançais dans le brouillard, le vent soulevant mes cheveux, des larmes coulant sur mes joues. Du sang barbouillait mes mains et mon cœur était déchirer en deux. Qu'est-ce que j'avais fait ? Rien que d'y repenser, mes sanglots redoublèrent et je me mis à courir. Je ne voyais rien. Comment allais-je vivre sans lui ? Pourquoi m'étais je pousser à bout ? La gorge serrée, je m'arrêta brusquement et repensai au corps, par terre et moi qui était allongée contre lui, mes lèvre contre les siennes, bien qu'il ne puisse pas, plus les sentirent. Au niveau de son cou, un liquide rouge coulait, doux et chaud contre sa peau froide.
J'avais beau m'excuser, cela ne changer rien. J'avais beau supplier, promettre, hurler, ne pas bouger, il ne respirait plus.
Je tomba à genoux et enfouie ma tête dans mes bras. 
Derrière moi, des pas résonnèrent. Je me retourna vivement, sortant un poignard de ma manche.
Un cri retentis même si je n'avais rien touché.
- Katil, c'est moi, arrête, je t'en pris !

- Thélo ?

Etais-ce bien ça voix ? J'avançai mon bras et toucha son visage.
- Thélo ? C'est toi ?

Je me jeta dans ses bras et l'embrassa.

- Que m'as tu fais Katil ? Que c'est t'il passé ? Pourquoi pleurs tu ?
Je m'écarta de lui. En baissant la tête, je répondis à ses questions :

- Tu ne sera plus jamais le même Thélo. J'ai fait quelques chose de regrettable. Jamais je ne me pardonnerai.

Il n'avait pas l'air de comprendre. Je retroussa mes lèvres, laissant apercevoir des dents blanches, parfaites. Deux plus pointues les entouraient. 

- Je suis une créature des ténèbres. Tu n'aurai pas dut survivre, je ne comprends pas.

- Tu veux dire que je... et toi tu...

Je lui tournai le dos. Il me rattrapa et me n’emprisonna contre lui.

Pourquoi ne m'a tu rien dis, j'aurai pus t'aider !

Mon visage ruisselait de larmes grises et amères et un filet de sang s'échappa pour aller couler sur mon menton. A cette vue, Thélo perdis contrôle. Il se jeta sur moi prêt à me déchiqueté seulement pour une goutte de ce précieux liquide. Heureusement, les nouveaux nés ont beaucoup moins de forces que ceux qui le sont d'origine. Je l'arrêtai d'une main et essuyai la trace rouge. Il se détendit peu à peu. 

- Tu vois ce que j'ai fait de toi ? Je suis un monstre, j'ai gâché ta vie !

C'est avec peine, le souffle court qu'il me répondit. 

- Je peux vivre comme ça il faut juste que je me maîtrise.  

Loin d'être convaincue, je me laissai quand même aller dans son étreinte...