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||| Ton chat ||| Noms : Arcus, Sombre Chagrin Age (en lunes): Entre 20 et 30 lunes Rang: Solitaire Clan: Rebelle Sexe: Mâle
||| Caractère ||| Revoilà ce chat roux tigré. Il s'est arrêté et fixe un matou brun, qui le regarde avec des yeux emplis de haine. Mais pourquoi donc? Le chat roux est pacifique, lui, il ne cherche pas souvent la bagarre. D'un naturel plutôt calme, il enroule sa queue autour de ses pattes alors que l'autre a le poil dressé. Avec toute sa patience, il attend d'entendre ses paroles. Rien ne vient. Mais que veut-il faire, à la fin? Le rouquin se le demande bien, car il est assez curieux. Il finit par demander au chat brun pourquoi tant de haine dans son regard. Et voilà la réponse. C'est le frère du seul amour du rouquin. Son regard se voile, il a bien compris que l'autre est fou de rage à cause de ce qu'il s'est passé. Secouant la tête, l'autre en profite pour l'attaquer. Mauvaise idée. Parler d'elle est la pire chose qu'il aurait pu faire. Son regard s'embrase d'un coup et il saute sur son adversaire. Il est petit mais fort. Il l'épuise petit à petit. La fin du combat approche, la colère s'est emparée du rouquin. Il plaque l'autre au sol. Son regard est pareil à celui d'un fou. Il va lui porter le coup fatal. Arrête son geste au dernier moment. Cette expression... C'est la même. Exactement la même. Il ne peut pas faire ça. Il le relâche finalement, après être resté un moment avec la vie du matou brun entre ses pattes. Il passe sa langue sur son poitrail pour remettre ses poils en place. Il le regarde le chat brun encore apeuré et lui lance: "Jamais. Jamais plus ne parle d'elle." Puis il repart. Il faut éviter certains sujets... sensibles qui l'enflamment assez vite. Il n'oubliera pas de sitôt ce que ce chat à fait, étant très rancunier. Sa tristesse et sa douleur se lisent dans ses yeux lagons, par lesquels il évite de montrer ses sentiments, al plupart du temps. Car ces sentiments, c'est son sombre chagrin... Sombre Chagrin... Un nom que je porte si bien...(Minimum 5 lignes) |
||| Histoire ||| L'histoire, c'est le passé et le futur. Le passé fait de nous ce que nous sommes et le futur change ce qu'a fait le passé. Je vais donc vous conter mon passé car, même si mon futur est écrit, je ne le suivrai pas. Un chaude journée d'été, une reine met bas. Cependant, l'endroit est frais. Elle est plutôt bien installée, sa portée de trois chatons à Cervelle de souris ! côté. Un brun, un blanc et un roux tigré. Leur mère les regarde tendrement mais ne les allaitent pas. Des machines 'en occupent. D'ailleurs, cet endroit est étrange, blanc et désinfecté. Cette reine est tout aussi étrange, avec son pelage pourpre et ses yeux jaunes dorés. On devine tout de suite que tout cela n'est pas normal. Et pour cause, nous sommes au Clan Suprême, le jour de ma naissance. Un jeune mâle orange entre dans la pièce par une porte coulissante et vient se frotter contre la reine. Saera et Reja, ma mère et mon père. Ils sont fière de nous voir tous trois en bonne santé. Quelque chose attire soudainement l'attention de mon père. Mes frères sont totalement normaux, aussi bien leurs yeux que leurs pelages. Moi aussi, ma fourrure est tout à fait normale, cependant mes yeux sont d'un bleu lagon. Et voilà. Voilà ce que ça fait que de renier sa nature. On change sa descendance. Quelques lunes plus tard, je suis passé de roux tigré à orange enflammé, comme celui de mon père mais en plus clair. Mes deux frères sont passés de brun à violet et de blanc à turquoise, avec des yeux accordés. respectivement, nous nous appelions Arcus, Lors et Galea. Le luxe et la paix étaient les deux morts qui décrivaient notre vie. On nous expliqua l'histoire d'Isilrà, comment nos ancêtres ont trouvé la technologie et l'ont retournée contre les Bipèdes. Comment certains l'ont utilisée pour dominer les autres et ont créer les Hunger Games pour affirmer leur supériorité. On nous parla un peu des Clans, et ceux-ci m'intéressèrent au plus haut point. Leur mode de vie, leurs croyances tout dans leur fonctionnement attisait ma curiosité. J'avais envie de partir, de les voir en vrai, de pouvoir vivre comme eux, au moins un peu. Et un plan se dessina peu à peu dans mon jeune esprit. Je savais qu'à chaque lune, Astear et Wiaklya partaient dans les Clans pour y choisir des participants aux Hunger Games. Et je comptais bien partir avec eux. J'avais déjà observé leur façon de faire, avant de partir. Etant plutôt de petite taille, j'avais réussi à me glisser parmi eux. Et j'avais surtout eu une chance incroyable de ne pas me faire prendre. Sans ça, je ne sais pas ce que je serais devenu... Avant de partir, j'avais dis au revoir une dernière fois à ma famille, ils ne comprirent bien sûr pas. Quand on remarqua ma disparition,; c'était trop tard, j'avais déjà fui loin du Clan Suprême. En arrivant dans la forêt, je m'étais arrêté, impressionné par toutes ces couleurs et ces paysages si... naturels. Ces feuillages, ces fleurs, cette végétation... C'était magnifique! Je n'avais pas l'habitude de ça, au Clan Suprême. Tout, là bas, était artificiel. Jusqu'aux pelages des chats. D'ailleurs, le mien était encore un peu enflammé mais je comptais bien me débarrasser de cette couleur. Lors de mon arrêt, j'avais perdu la trace du groupe. Ca m'ennuyait dans un sens, car il pouvait me mener Aux Clans. Je dus donc me débrouiller comme je pouvais. Je finis par tomber sur un groupe de chats. Je m'approchais d'eux, espérant qu'ils pourraient m'aider. Mais ce fut tout le contraire. Ils m'attaquèrent, sûrement parce qu'on voyait clairement que je venais du Clan suprême et qu'Astear venait de passer pour les Tributs. Un seulement les arrêta et ils me ramenèrent à leur camp. On m'y laissa quelques temps, se demandant ce qu'ils allaient faire de moi. Des chatons vinrent me voir, intrigués par mes étranges yeux. Ils me demandèrent pourquoi j'étais parti, après ce qu'on leur avait dit sur le Clan Suprême et la vie qu'on y menait, ça se comprenait qu'on ne veuille pas le quitter. je leur répondis alors: "Les carcans du Clan Suprême ne sont pas pour moi. J'ai soif de liberté et je ne veux pas obéir aux règles sans logique de ce Clan, qui ne devrait pas se faire appeler ainsi puisqu'il n'en ai pas un." Leurs mères étaient venus les chercher en vitesse, de peur qu'il ne leur arrive je ne sais quoi. Finalement, après plusieurs semaines, on décida de me laisser aller. Par mon comportement ils avaient compris que je n'étais pas une menace. Et ils devaient se dire qu'on lancerait des recherches pour me retrouver et ils ne voulaient pas être mêlé à tout ça. Je commençais donc une vie de solitaire, évitant ceux qui me cherchait et apprenant quelques trucs par-ci par-là en espionnant les guerriers. Un soir d'orage, alors que je me réfugiais dans une grotte, je tombais sur un vieux chat, à moitié aveugle. Son oeil droit était totalement blanc, ce qui m'en donna des frissons. Mais, le temps que l'orage passe, j'appris à le connaitre. Et il devint mon mentor. Il m'apprit tout ce que je sais aujourd'hui, de la plus simple des techniques à la plus complexes des traditions. car, avant d'être solitaire, il vivait dans un Clan. Il n'a jamais voulu me dire pourquoi il avait été exilé, mais je lui vouais tout de même un grand et profond respect. Les lunes passèrent ainsi, je pris de la force et de l'esprit. Au décès de celui qui fut mon mentor, j'étais devenu un chat capable de se débrouiller seul. Je crois d'ailleurs qu'il attendait ça pour pouvoir mourir. J'en fus très affligé et le pleurait longtemps. Un jour, alors que sa mort était toute fraîche, je me promenais dans un endroit embrumé. J'avais beau être fort, je ne connaissais pas si bien que ça les territoires. Et je tombais malgré moi dans les griffes du Clan des Brumes Ténébreuses. je dus affronter plusieurs chats en même temps, dont ceux qui m'avaient attaqués la première fois. Ils me laissèrent pour mort. Lorsque je repris mes esprits, dans le cimetière, une mare de sang m'entourait. Je me trainais lamentablement jusqu'à un abri et j'y repris peu à peu des forces. Durant cette période, une petite voix restait avec moi, m'incitant à croire que c'était de la faute des Clans. Et elle réussi son coup, par je ne sais quel moyen. Lorsque je ressortis, je vouais une haine sans limite aux Clans. Tous ceux qui en faisait parti et que je croisais, je les attaquais. J'ai même blessé un jeun chat, une fois. Il chassait et il avait l'air en piteux état. Je m'en suis moqué et j'ai attrapé cette maigre souris sous son museau. J'ai fini par gagner la bagarre qu'on s'était faite, tout en lui laissant une plaie saignante. J'étais repassé plus tard sur son territoire et j'avais reconnu sa grande silhouette grise tigrée. J'ai aussi entendu son nom, Espoir Infernal et j'ai vu son visage, lorsqu'elle s'est retournée. elle avait une cicatrice là où je l'avais blessée. Je continuais donc a attaquer les membres des Clans jusqu'au jour où, sur la Falaise Lunatique, je croisais une chatte, blanche comme la neige. Sa beauté me frappa et je restai coi. Oui, ce fut un amour qui venait d'un coup de foudre. Mais qui se développa petit à petit. Chaque fois que je venais sur la Falaise, elle était là. Et un jour, lors d'un hiver, j'appris qu'elle était du Clan de la Nuit Noire. Et qu'elle avait été choisie pour les Hunger Games. Mon amour avait été d'un Clan et , en plus, on me l'enlevait pour qu'elle aille se jeter dans la gueule de la mort. Je fus tout d'abord vide de tout, une statue posée au bord de la Falaise. Puis mon cerveau recommença à fonctionner. Ce n'était pas de la faute des Clans mais du Clan suprême. Au départ, je l'avais fui pour éviter... de devoirs supporter les Hunger Games. Aujourd'hui, il me rattrapait et je sentais comme une vengeance dans l'air. "On échappe pas à son destin." Ce que me disais souvent mon mentor me resta à jamais en mémoire à partir de ce moment là. J'arrêtais de haïr les Clans, juste le Clan suprême. Il m'avait tout enlevé. Par mes yeux, mon naturel de chat et par les Jeux de la Faim, mon seul amour. Je me promis donc de toujours aider ceux qui en aurait besoin, aussi bien de Clans que Solitaire. Jamais plus je ne pus retrouver la paix qui m'habitais lorsque je me trouvais au côté de ma belle, cette douceur qui se dégageait d'elle... J'en souffris un certain temps et je me jurais de ne plus tomber amoureux, ça faisait trop souffrir. Au jour d'aujourd'hui, je suis un solitaire qui aide de son mieux les autres et qui ne souhaite plus que trouver la paix. Parmi les siens ou dans la mort? Tel est la question... (Voir le message du dessus) |