Séance d'écriture n*1 : "La forêt grouillait..." (FINI)

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Coucou tout le monde !
Le petit atelier d'écriture, c'est ici ! Mais, qu'est-ce qu'on va vous proposez aujourd'hui ? Vous voulez savoir, hein... Eh bien c'est un RP ! Mais un RP que vous allez écrire tout seul ! allez plutôt voir en bas, c'es bien détaillé et tout













Myo
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Oups, désolé ._. Je corrige ça tout de suite

Bwaah je m'inscriit !

mi too ^^

Euh, en fait, on doit mimer des posts ou réellement poster trois fois min ? Et on poste où ?

Coucou !
Voici arrivée la date butoir ! Et pour cette séance d'écriture, je n'ai reçu qu'une participation : Merci à Nuage de l'Aube, avec ce joli RP :

Citation :

Nuage d'Encre

« La forêt grouillait de petites proies à l'odeur alléchante. Les pattes de Nuage d’Encre ne faisaient aucuns bruits sur le sol moelleux recouvert d’un doux tapis de feuilles.
La novice songea que, si elle réussissait cette mission, elle deviendrait guerrière d’ici ce soir. Ses pattes en tremblaient tellement elle était impatiente. Mais elle évita de se réjouir trop vite : un échec inattendu serait le pire de tout…
La jeune chatte s’enfonça dans la partie la plus dense de la forêt, où son pelage noir se fondrait plus facilement que sur un terrain vert clair et dégagé.
Elle sentit bientôt l’odeur alléchante d’une proie, et une facile de plus : un gros mulot qui mangeait une graine, la tête enfouie sous une feuille. Elle se força à l’ignorer. Son but n’était pas de chasser, mais mieux.
Nuage d’Encre aimait son Clan. Il avait toujours eu une tendance rebelle, qui brûlait dans les veines de l’apprentie, attisé par le fait que ses parents avaient été envoyés et étaient morts aux Hunger Games. Et sa mission portait là-dessus.
La jeune chatte continua en silence. Elle n’avait pas peur. Elle avait été entraînée par un excellent mentor. En plus du combat, elle avait, de plus, appris à être silencieuse. Elle savait comment se cacher, comment régir face au danger et garder son sang-froid.
Elle s’arrêta une instant et huma l’air. L’horrible odeur du Clan Suprême chatouilla ses narines. Elle se souvenait nettement du jour où elle s’y était aventurée (par bêtise), chaton, et qu’on l’avait retrouvée quatre jours plus tard, à moitié morte de faim. Son pelage de jais se hérissa, une colère sourde s’éveilla en elle. Elle se souvenait plus que jamais de ses parents, morts il n’y avait que deux lunes. Coûte que coûte, elle vengerai leur mort. Mais ce n’était pas le moment. Elle se roula tout de même dans uin bouquet de fougères marquées pour masquer son odeur. Puis elle se secoua et revint à sa mission.
Elle franchi le marquage malodorant la tête haute. On lui avait dit où ne pas marcher, ou ne pas aller et se dirigeait avec aisance dans les fourrées. Elle voyait, au loin, les bâtiments de la capitale, mais pour rien au monde elle ne s’en approcherait.
Rapidement, elle contourna une partie de la ville. Elle longeait à présent une haute falaise. Elle n’était plus si sûre d’être sur la bonne voie, maintenant. Elle regarda autour d’elle, à la recherche d’un repère qu’on lui avait cité. Elle entendit alors sur sa droite, dans la forêt, un léger grondement. Elle se crispa. Et recula légèrement dans l’ombre, les oreilles dressées, les narines dilatées. Ses yeux cherchaient déjà une cachette possible. Et elle avait repéré une odeur étrangère à celle du Capitole, ou de son Clan. »

Vannys

« Vannys n’aurait jamais pensé, caché au Capitole, la puisse devenir monotone. Mais à présent, il devait se rendre à l’évidence : les jours devenaient répétitifs, hier était semblable à aujourd’hui. Ce jour-là, comme d’habitude, il avait guetté la patrouille de l’aube du haut de son arbre couvert de lierre (une cachette infaillible). Dès qu’elle était passée, il était descendu et était partit chasser. Puis il était partit pour éviter la patrouille de midi vers l’ouest, vers les falaises qu’il aimait tant. Tout comme d’habitude. Pareil.
En fait, le grand chat dut arriver jusqu’aux falaises pour trouver de quoi se divertir. Il songeait alors à son passé. Son sinistre passé. Dévasté par le Clan Suprême. Comme beaucoup d‘autres.
Sa mère morte aux Hunger Games, son père massacré car il avait tenté de la protéger. Sa sœur était sortie du territoire et avait disparu. Et son frère avait été, comme sa mère, pioché pour les Hunger Games. N’ayant plus de famille, Vannys était parti. Narguer le Clan Suprême. Il habitait ici depuis des lunes, et le Clan Suprême ne l’avait jamais fait sortir de son trou. Il avait espionné leur déplacement pendant des jours avant de sauter de son arbre. Ainsi il savait qui était où à tout moment.
Il sursauta en entendant un bruit. Il huma l’air. L’odeur du Clan Suprême, plus forte que d’habitude, lui parvint aux narines. Sa fourrure blanche se hérissa. Normalement, personne ne venait ici à cette heure-là. Il monta en vitesse dans un arbre et regarda en dessous de lui. Un silhouette noire s’était arrêtée. Il ne l’avait jamais vu, mais à en juger son odeur c’était un ennemi. En un éclair, Vannys décida de passer à l’action. Il troublerait la Clan Suprême. Ses membres disparaîtraient mystérieusement et régulièrement. Parfait. Il déprimait beaucoup, et voilà qui l’occuperait. Il se vengerai ainsi. Il se tapis sur sa branche, poussa un léger grondement et sauta sur le dos de l’autre. Elle – car c’était une femelle – poussa un cri de surprise. Elle se tortilla et griffa en tout sens, vive comme l’éclair, elle réussi à se libérer. Mais c’est qu’elle sait se battre ! songea Vannys avec étonnement. Les yeux de l’ennemie luisaient à présent de haine. Elle se jeta sur lui e crachant. Ils roulèrent au sol, jusqu’à découvert. Peu importait à Vannys de se faire découvrir, à présent. Tout ce qui pour lui en ce moment, c’était se venger. »

Nuage d 'Encre

« L’attaque ne se fit pas attendre. Du haut de l’arbre noir un poids tomba sur elle. Elle feula et se débattit, ses narines emplies de l’odeur du Clan Suprême.
D’un habile coup de patte, elle se dégagea et fit face à son adversaire – un grand chat blanc.
Elle grogna, toute sa colère revenait en elle. Elle se jeta sur lui, ils roulèrent au sol.
Soudain, il eut le dessus. Une patte puissante se posa sous sa gorge, une autre sur son ventre.
Affolée, elle feula et se tortilla, furieuse. Une voix grogna au-dessus d’elle :
- Je vais tous vous exterminer, un à un, vous autres traîtres qui envoient des chats à la mort !
Elle eut un hoquet de surprise. Elle connaissait vaguement cette voie. Et elle n’appartenait sûrement pas à un Surpêmien. Elle commença :
- Tu n’es pas…
Trop tard. Elle vit des crocs aiguisés plonger vers sa gorge. Une douleur aiguë lui traversa la jugulaire, elle se tordit. La dernière chose à laquelle elle pensa était qu'elle ne deviendrait jamais guerrière. Puis tout devint noir, doux, chaud et elle se laissa glisser dans une obscurité soyeuse. »

Vannys

« Satisfait, Vannys se redressa et contempla le corps inerte. Pour la première fois, il n’éprouvait aucune pitié aucun remords.
C’était une chatte encore jeune, fine et élancée, un corps gracieux et de longues pattes.
Son pelage était noir comme de l’encre. De l’encre… Ce mot éveilla l’attention de Vannys. Il hoqueta et se souvint des mots de la jeune chatte « Tu n’es pas… ».
Non ! Non ! Affolé, le matou blanc souleva légèrement la paupière close de la chatte. Elle était d’un orange flamboyant. Il n’avait connu qu’une personne n’ayant cette couleur d’yeux. Une personne qu’il avait aimée plus que tout, et qui correspondait exactement au cadavre qu’il avait devant lui. Celui de Patte d’Encre, sa jeune sœur. Il était partie deux jours après qu’elle aie disparu, était-ce possible qu’elle aie… Oui. Bien sûr que oui.
- Non ! hurla-t-il. Non, non ! Pas ça !
Premièrement, il avait tué une rebelle. Deuxièmement, c’était quelqu’un de son Clan. Et troisièmement, c’était sa sœur. C’en était trop. Il savait qu’il avait attiré les Suprmiens vers lui. Et il ne voulait pas mourir entre leurs griffes.
Il ne se retourna même pas quand il entendit des pas et des feulements derrière lui. Il lécha brièvement le corps de sa sœur. Elle non plus ne devait finir enterrée, ou plutôt brûlée par le Clan Suprême. Il prit son corps entre ses mâchoires. Regarda le bord de la falaise, tout près. Et sauta. »

Et pour ce superbe texte, Nuage de l'Aube remporte 20 Loyal Pin's pour le clan des Rêves Pâles, des points qui seront bien précieux pour envoyer des cadeaux aux tributs. Félicitations !