Je m'étais levée triste, ou plutot nostalgique. Mon instinc maternel me faisait souffrir ainsi que mon célibat. Je voulais un compagnon, des chatons, une vie de reine. Je m'étais levée tôt. Sans faire de bruis je quittais le camp et m'enfonçais dans la forêt au petit jour. La forêt était pleine d'odeurs aléchantes et répugnates à pa fois. Soudain je vis l'abre ou j'avais passé tant de journées. Plus précisément dans la cabane. Une petite hutte haut perchée que des bipèdes avait construit bien avant ma naissance avant que notre race ne découvre la technologie et ne soit plongée dans le chao. Je grimpais sur le tronc lisse sans mal. Mes empreintes de griffes y figuraient ce qui me donnaient comme des prises. Puis j'arrivais en haut du tronc et je sautais dans la fenêtre et atterissait sur le seuil. J'observais cette cabane puis je me mis à pleurer. Pourquoi on ne m'aimait pas ? J'entendis du bruit, me retournais et vis un visage qui m'était familier : nuage de myosotis...